La première "Nuit de la Solidarité" organisée par la Ville de Paris a retenu l'attention du Comité Génération.s Un Toit pour Tous.
Cette initiative inédite sonnait comme une réponse aux propos déconnectés non seulement du secrétaire d'Etat à la cohésion des territoires, Julien DENORMANDIE, qui assurait le 30 janvier qu'une cinquantaine seulement de SDF dormaient dehors en Ile-de-France, son rattrapage périlleux par la suite n'a pas suffit à effacer ce propos plus que douteux.
Mais également du secrétaire d'Etat au logement, Sylvain MAILLARD. D'après lui les SDF resteraient à la rue "par choix". Pour l'un comme pour l'autre la réalité des sans-abris relève assurément d'une autre dimension.
Cette vision décalée n'a pas manqué de déclencher des réactions comme celle de Louis GALLOIS, Président de la Fédération Nationale des Acteurs de la Solidarité qui a fustigé leurs propos, les qualifiant "d'inacceptables" et dénoncé par ailleurs une volonté politique de minorer le nombre de SDF.
Quant au Président de la République, sa formule choc : "Je ne veux plus, d'ici la fin de l'année, avoir des femmes et des hommes dans les rues" a sombré depuis belle lurette dans les abîmes de sa pensée complexe.
Aujourd'hui, Macron reconnait avoir échoué à tenir sa promesse arguant entre autre comme explication que la pression migratoire a été forte en fin de trimestre.
Bien, et ? Que faites-vous ? Que proposez-vous ? Combien de personnes à la rue encore ?
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La première Nuit de la Solidarité a tenté de répondre à cette question concernant les sans-abris de la capitale. La volonté affichée d'Anne HIDALGO étant de pouvoir répondre à deux objectifs : avoir une meilleure connaissance des profils des personnes à la rue et adapter les dispositifs pour répondre à leurs besoins.
Sur le papier, l'idée est très belle. Et c'est parti ! Dans la soirée du jeudi 15 février, 2000 personnes dont 1700 bénévoles ont donc déambulé dans les rues de Paris, à la rencontre des SDF selon un tracé défini et des rues déterminées à parcourir.
Environ trois heures de maraude collective entre 20 heures et 1 heure du matin dans de nombreux quartiers, ces petits groupes de volontaires étaient guidés par un chef d'équipe et munis de lampes torche et de chasubles. Ils ont tenté de "comptabiliser" les invisibles.
Environ trois heures de maraude collective entre 20 heures et 1 heure du matin dans de nombreux quartiers, ces petits groupes de volontaires étaient guidés par un chef d'équipe et munis de lampes torche et de chasubles. Ils ont tenté de "comptabiliser" les invisibles.
Leur mission : poser quelques questions aux personnes rencontrées, leur remettre un petit guide de solidarité avec les adresses de lieux pour se doucher et se nourrir et remplir un questionnaire anonyme et non obligatoire pour établir le profil des SDF.
Le président du Samu Social de Paris qui a participé à l'opération est séduit car cela a permis de prendre vraiment le temps de discuter avec les gens. Quelques écueils comme la barrière de la langue parfois et des personnes endormies ou pas en état de répondre.
Certains témoignages sont plus mitigés car dans plusieurs quartiers, les horaires de cette maraude inhabituelle n'étaient pas appropriés. Les SDF mangent dans les foyers ou les associations ou ne sont pas encore chassés des gares ou des stations de métro. Ils ne sont donc pas dans la rue.
Faut-il s'interroger sur le choix curieux de cet horaire qui en effet ne permet pas de faire un recensement exhaustif ?
Faut-il s'interroger sur le choix curieux de cet horaire qui en effet ne permet pas de faire un recensement exhaustif ?
Le comité Générations.s Un Toit pour Tous voit cela comme un point d'effort à faire pour une prochaine opération identique et souhaite remercier l'ensemble des volontaires de cette première Nuit de la Solidarité et mettre en avant cette initiative inédite.
Et pourquoi ne pas le développer dans d'autres grandes villes de France, manifestement les bonnes volontés ne manquent pas !
Les résultats seront connus le 20 mars et les premières estimations d'ici quelques jours.
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Pour en savoir plus :
Pourquoi avoir relevé ces informations dans des articles parus dans des médias appartiennent à l'oligarchie qui a fait élire Macr of, médias qui manipulent l'opinion publique, alors qu'il y a des médias publics que même Macr of ne peut pas contrôler ? https://www.google.fr/amp/s/amp.france24.com/fr/20180216-nuit-solidarite-paris-recensement-abri-mettre-visage-personnes-rue
RépondreSupprimerhttps://mobile.francetvinfo.fr/meteo/pic-de-froid/paris-combien-de-sdf-dans-les-rues_2614068.html https://www.google.fr/amp/s/www.francebleu.fr/amp/infos/economie-social/nuit-de-la-solidarite-france-bleu-paris-a-suivi-des-benevoles-dans-le-7e-arrondissement-1518748564
Bonjour,
SupprimerLe huffpost et la croix ne sont pas des medias ayant fait élire macron.
Vous citez également francetv infos. La pas de souci donc.
Les échos illustrent le propos délirant des membres du gouvernement.
Il reste le Point qui en effet appartient à Mr pinault. média à sensibilité de droite il reste sérieux dans les sujets qu'ils traitent. Celui là oui peut être est il de trop :)